Depuis le 1er avril 2025, AXA France a intégré une garantie de relogement d’urgence pour les victimes de violences conjugales dans l’ensemble de ses contrats d’assurance habitation. Il s’agit d’une première en France, qui témoigne de l’engagement croissant du secteur assurantiel en faveur de la protection des personnes les plus vulnérables Cette initiative innovante, saluée par de nombreuses associations, vise à offrir une réponse rapide et concrète à une situation d’urgence. Elle s’inscrit dans une volonté claire d’AXA France de faire évoluer le rôle de l’assurance au-delà de la seule couverture matérielle, pour en faire un acteur de soutien et de solidarité face aux enjeux sociétaux majeurs.
Chaque année, des milliers de victimes de violences conjugales – en grande majorité des femmes – se retrouvent sans solution d’hébergement au moment crucial où elles décident de fuir un foyer devenu dangereux. Conscient de cette détresse, AXA France a pris une initiative inédite : depuis le 1er avril 2025, l’assureur intègre une garantie de relogement d’urgence dans ses contrats d’assurance habitation. Cette mesure, saluée par les associations, permet aux victimes de bénéficier d’un hébergement temporaire de 7 jours, pris en charge sans frais supplémentaires. C’est une première en France, et un signal fort envoyé par le secteur de l’assurance.
Cette garantie est automatiquement incluse dans les contrats de 2,5 millions de foyers couverts par AXA France. Elle présente un avantage fondamental : la victime n’a pas besoin d’être le titulaire du contrat pour en bénéficier. Dans de nombreux cas, les documents d’assurance sont détenus par l’auteur des violences, ce qui constitue un frein pour les victimes. AXA a donc simplifié ses procédures : il suffit désormais de fournir un nom et une adresse. Une vérification rapide permet de confirmer que le foyer est bien assuré, et la prise en charge peut être activée. « Il fallait que les femmes puissent en bénéficier même si elles n’avaient pas le contrat en main, souvent détenu par l’homme », souligne Alice Holzman, directrice client chez AXA France.
Mais cette garantie ne se limite pas à un hébergement d’urgence. AXA propose également un accompagnement juridique et psychologique. Les victimes peuvent contacter un numéro dédié, accessible du lundi au vendredi, pour être orientées et soutenues dans leurs démarches. Ce soutien inclut l’accès à une assistance juridique, à des professionnels de l’écoute, et à un réseau d’hôtels partenaires pour un accueil immédiat. Une condition demeure toutefois : un dépôt de plainte est requis pour bénéficier pleinement de l’aide, une exigence qui peut freiner certaines victimes. Ce point fait encore débat parmi les associations, qui appellent à des dispositifs encore plus souples et accessibles.
Cette démarche de relogement et d’accompagnement marque une évolution majeure du rôle de l’assurance, qui ne se limite plus à couvrir des biens matériels mais devient un acteur engagé dans la protection humaine. Jusqu’ici, les garanties contre les violences intrafamiliales se limitaient, pour la plupart, à une aide juridique. En plaçant la victime au cœur de son dispositif et en agissant sans délai, AXA illustre qu’il est possible – et nécessaire – de faire évoluer les pratiques du secteur. Ce positionnement proactif ouvre la voie à d’autres assureurs, appelés à repenser leur mission au regard des réalités sociales.
En mettant en œuvre cette garantie novatrice, AXA France démontre que l’entreprise peut être un véritable levier de solidarité. Elle ne se contente plus d’indemniser après un sinistre : elle agit en prévention, dans l’urgence, et en soutien, aux côtés des personnes les plus vulnérables. C’est une vision nouvelle de l’assurance, plus humaine, plus responsable, et profondément ancrée dans les enjeux sociétaux contemporains.
Et après ?
Cette avancée envoie un message clair : protéger, c’est aussi agir. AXA ouvre la voie. Il est temps que d’autres compagnies emboîtent le pas, que l’assurance devienne un acteur engagé aux côtés des femmes et des hommes victimes de violences.
Parce que fuir ne devrait jamais être un luxe. Parce que l’urgence, c’est maintenant.
Yassine BORDA
Responsable du pôle client
IEPB.